Best 17 quotes of Cyrille Mendes on MyQuotes

Cyrille Mendes

  • By Anonym
    Cyrille Mendes

    - C’est une arme à énergie, expliqua l’homme qui avait perçu son intérêt. En avez-vous déjà vu, jeune homme ? - Non, avoua l’épieur d’ombre. - Un seul rayon vous troue l’harnois d’un chevalier comme du papier, précisa l’homme d’un ton docte.

  • By Anonym
    Cyrille Mendes

    Dès qu’ils eurent pénétrés dans cette partie de la Vieille Sylve, se révélèrent bien des désagréments : l’ancienne sente menant à la combe aux loups était effacée avec l’accroissement de la végétation, de vieux arbres avaient finalement cédés sous l’assaut combiné des insectes, du temps et du climat et, ce qui n’était pas le moindre des obstacles, la lumière du soleil projetait un chiche éclairage, du fait de l’abondance des ramées composant la voûte forestière.

  • By Anonym
    Cyrille Mendes

    D’un tempérament courageux, prompt au galop, l’alezan brûlé au front étoilé n’était pas à son égard un simple cheval parmi d’autres. Ils entretenaient une amitié riche et complexe, révélatrice d’identité et de caractère particulier. C’est alors qu’il passait la brosse dure sur la robe du cheval que l’idée lui vint. Il se rappela avoir entendu quelquefois le Haut Chevalier appeler son noir rouanné Courroux ; Gurœv nommait sobrement son destrier à la robe gris souris Plume et Kardys le forestier appelait son chien Noiraud. Caressant de la main le front de l’équidé, Trys lui murmura : - Si je t’appelais Égide, d’accord ? Croisant son regard, il sembla à Trys que les yeux de l’hongre pétillaient de joie. Les oreilles dressées, naseaux frémissants, Égide poussa doucement son museau contre l’épaule de Trys en signe d’assentiment.

  • By Anonym
    Cyrille Mendes

    En réponse à cette sorcellerie, les lames runiques de Skynth s’illuminèrent et se couvrirent d’une fine pellicule glacée alors qu’une litanie enflait dans les rangs des défenseurs : Si les Dieux d’Yskaz le veulent… L’on siégera à leur droite Sous les étoiles cristallines et moirées Dans les glaces scintillantes Si les Dieux d’Yskaz le veulent… L’on passera à leur gauche Sur les brisants nuées pâles et mouvantes Dans les Landes Figées Si les Dieux d’Yskaz le veulent… Le peuple d’Yskaz affectionnait les runes de froid au combat et l’on disait volontiers dans les cinq royaumes que le baiser d’une lame en acier d’Yskaz était plus froid que la mort elle-même.

  • By Anonym
    Cyrille Mendes

    En un sens, le titre d’ancien, utilisé à son adresse par l’homme des bois, le ravit. C’est la reconnaissance implicite du peuple des bois à son égard, l’offre respectueuse de partager une existence en ces terres. Opinant du chef, Gibbie soutient : - J’ai les paumes pleines de farine. - Mes doigts sont percés d’échardes, agrée simplement Kardys. Les bruits reprennent dans le moulin, chacun revenant à ce qu’il faisait. Le grand forestier poursuit : - Alors, c’en était bien un… - Un Pâle-de-la-Nuit, réaffirme lugubrement le meunier. Et d’ajouter à la cantonade, avant de se replonger dans sa chope : - Je l’ai vu et entendu comme je vous vois.

  • By Anonym
    Cyrille Mendes

    Il reprit une gorgée du liquide chaud et désaltérant. Noiraud avait fini, et retourna seul auprès du feu. Le forestier hocha la tête à l’adresse de son chien. - Il sait ce qui est bon, exprima Kardys. Et il n’a pas peur du feu.

  • By Anonym
    Cyrille Mendes

    Immobile, sidérée par le voyage de cette rame – propulsée dès sa sortie de la station PRYTÆK à l’intérieur d’un conduit tubulaire façonné avec un matériau transparent et inaltérable – la jungle s’anime d’un regard métallique quand celle-ci dénude brièvement ses parois oblongues, entre deux bouquets d’arbres.

  • By Anonym
    Cyrille Mendes

    In this life, you can not understand what you do have not lived.

  • By Anonym
    Cyrille Mendes

    La plaine fit place à des rocailles parsemées de frêles arbustes et de fougères rabougries. Puis défilèrent sous les sabots ferrés de noires coulées basaltiques, d’où affleuraient nombre de cristaux de roche et de sardoines. Terres entrecoupées de loin en loin par des fissures traîtresses, franchies en sautant par-dessus au triple galop ! Lieu singulier, qui voyait s’ériger de-ci de-là des monuments : temples abandonnés, à demi ensevelis et aux toits empourprés tant ceux-ci étaient drus de joubarbe. Tours en ruines, venteuses, ceintes par le lierre et débordantes de ravenelle… Sites mystérieux du Vieil Empire, dont ils ne s’approchèrent jamais et où ils ne firent pas étape.

  • By Anonym
    Cyrille Mendes

    Le cœur du vieux fennec finit par se laisser aller à l’exultation comme Haouda retirait un poignard fiché jusqu’à la garde dans le plastron d’un adepte de l’Obscur. « Je te dois une fière chandelle, capitaine, songea-t-il en passant l’arme à son ceinturon. Ah, je ne suis qu’un renard du désert, je vieillis... » Oublieux de ses blessures, jappant à en réveiller les gens d’Asferyl, son fils courait sur la plage. « Bientôt la relève. Mais pas encore… »

  • By Anonym
    Cyrille Mendes

    L’impératrice Tarunesh inclina son visage généreux aux traits réguliers à son adresse, bien que le jeune Sorcelier ne puisse affirmer si c’était en signe de remerciement ou une simple notification de sa remarque. Le Dejazmach Elias sembla vouloir en tirer parti : - Voyez, Ô Reine des Rois, une bête fauve et quoi d’autre par-dessus le marché ! Permettez-moi de risquer ma vie plutôt que d’exposer votre auguste personne inutilement… Il y eut des murmures d’approbation mais Célian nota que Nyssa, qui à son grand plaisir le rejoignait, ne partageait visiblement pas l’avis d’Elias. - Votre inquiétude n’est pas de mise, Dejazmach, s’exclama Tarunesh avec une douceur voilée, ses yeux brillants emplis d’assurance. Le jour où une bête des herbes grasses aura ma vie, je ne serai effectivement plus digne de régner ! Assez perdu de temps. Selamawit, Mengistu, escortez notre Nigiste Negest ! commanda le Dejazmach Elias en se redressant vivement, se tournant vers les guerriers et la foule assemblés derrière lui.

  • By Anonym
    Cyrille Mendes

    - Ouille, je crois que je me suis cassé quelque chose ! dit piteusement Célian. - Rien d’autre que ton amour-propre, je dirais, dit Axys qui partit d’un grand fou rire. Sauter sur la branche, quelle bonne idée ! - Ravi que ça te plaise ! dit Célian avant d’en rigoler aussi.

  • By Anonym
    Cyrille Mendes

    Quand viendrait Kardys, il se promit d’aider le grand homme à ranger tout le bois. « Je suis resté trop longtemps à lire, se jugea-t-il, j’ai négligé de forger mon corps. Si je dois un jour être un vrai épieur d’ombre, il me faut être plus fort. » Il se jugeait sévèrement, comme beaucoup de jeunes de son âge.

  • By Anonym
    Cyrille Mendes

    Reprenant une goulée de cervoise, le capitaine s’essuya les lèvres avec sa manche, se pencha vers Célian en posant une main sur la table. Dans ses yeux brillaient une joie écumante, une envie presque palpable de les accompagner, alors qu’il reprenait d’un ton confident : - Tout jeune, il m’a été dévoilé un fait essentiel : il y a toujours deux chemins. Un chemin facile qui est vite parcouru et, un autre, plus difficile. Dur et semé d’embûches mais dont la récompense est à la hauteur des efforts. - C’est vrai, approuva le hérisson picotier-colporteur en replongeant son museau dans une purée de carottes accompagnée de feuilles de laitue. - Choisir le plus dur chemin est éprouvant. On y gagne au moins un caractère bien trempé. Tu verras, Célian, bien des choses dans ta vie… Sache qu’une erreur n’en est pas une si on apprend de celle-ci. - Je tiendrai compte de vos conseils, capitaine Ghyralem, assura sagement le Sorcelier. - Alors ça ira, moussaillon. Le repas se poursuivit et Axys conta une vieille histoire de Chaz à propos d’un lièvre féérique, facile à apercevoir mais impossible à attraper.

  • By Anonym
    Cyrille Mendes

    ... une sorte de fauve de la Vieille Sylve chevauché par une femme...

  • By Anonym
    Cyrille Mendes

    - Une victoire aussi inattendue que bienvenue, commenta d’une voix sépulcrale un Académicien – être fantomatique, dont le corps était parcouru de petites lueurs brillantes.

  • By Anonym
    Cyrille Mendes

    Yeux mi-clos, il humait à présent dans les souffles du large l’âcreté du sel, il écoutait les vents siffler à son oreille, messagers rafraîchissants annonciateurs d’orage. Célian sentait à travers le tissu du hamac la peau réchauffée de Nyssa toujours endormie, sa longue chevelure princière apanagée de la lumière du jour. L’agile équipage de l’Astéropée, muscles tendus, œuvrait d’un bel ensemble autour des écoutes, habitué à manœuvrer les cordages et les voiles sur les mâts protégés de plusieurs couches d’huile de lin ; mais à cet instant les marins qui prenaient leur quart étaient allongés sur le pont pour admirer le lever de soleil.