Best 3 quotes of Jean-joseph Gaume on MyQuotes

Jean-joseph Gaume

  • By Anonym
    Jean-joseph Gaume

    La Révolution est Dieu détrôné et l'homme à sa place.

  • By Anonym
    Jean-joseph Gaume

    Par la même cause s’expliquent les succès de Mahomet. A la tête d’armées fanatiques, le chamelier de la Mecque se présente à l’Arabe ignorant et corrompu; puis, le sabre d’une main, la coupe des plaisirs de l’autre, lui dit: Crois ou meurs. Dans la foi qu’il demande pendant la vie, est l’autorisation de piller, de tuer, de réduire en esclavage tout ce qui n’est pas croyant; après la mort, le gage de tous les plaisirs sensuels dans un paradis de voluptés. On conçoit encore qu’en flattant les passions, le mahométisme a pu se faire d’innombrables partisans. Pour obtenir un pareil résultat, il ne faut être ni dieu, ni thaumaturge, ni saint, ni prophète. Il en est ainsi de toutes les prétendues religions qui ont paru dans le monde. Pas une seule qui n’ait dû son origine, ses progrès et sa durée à l’émancipation de l’une des trois concupiscences du cœur humain: l’orgueil, la cupidité, la volupté. Moins opposée est la lumière aux ténèbres, que le Christianisme à toutes ces fausses religions. Seul il ne pactise avec aucune faiblesse; seul il attaque de front tous les vices et tous les penchants corrompus; seul il prêche toutes les vertus et ordonne tous les genres de sacrifices

  • By Anonym
    Jean-joseph Gaume

    Une guerre à outrance contre la religion, la société, la famille, la propriété, tout ce que la Révolution n'a pas fait, elle le hait ; tout ce qu'elle hait, elle le détruit. Donnez-lui aujourd'hui le pouvoir absolu, et, malgré ses protestations, elle sera demain ce qu'elle fut hier, ce qu'elle sera toujours: la guerre à outrance contre la religion, la société, la famille, la propriété. Dieu du mal, elle ne change pas, elle ne peut changer. Qu'elle ne dise pas qu'on la calomnie: ses actes la trahissent. Souvenez-vous de 1793 et de 1848. Voyez ce qu'elle est en Italie en 1860. Avec une audace sans exemple, elle foule aux pieds la double charte du monde civilisé: la religion et le droit des gens. Elle la déchire, elle en porte les lambeaux sanglants au bout de ses baïonnettes. Sur ses drapeaux, elle inscrit le droit de révolte contre toute autorité, excepté la sienne ; le droit d'opprimer, d'expulser, d'incarcérer quiconque lui déplaît; le droit de dépouiller tous les souverains, en dépouillant le souverain le plus légitime de tous: et ce droit, elle le pratique